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espoir étaient les nôtres ! Tout savoir, tout pouvoir, tout conquérir ! Refaire par la vérité une humanité plus haute et plus heureuse !

Et c’est ici, messieurs, que vous autres, la jeunesse, vous entrez en scène. Je dis la jeunesse, ce qui est vague, lointain et profond comme la mer ; car où est-elle, la jeunesse ? Que sera-t-elle réellement ? Qui a mission de parler en son nom ? Il faut bien que je m’en tienne aux idées qu’on lui prête, et si ces idées n’étaient point celles de beaucoup d’entre vous, je leur en demande pardon à l’avance, je les renvoie à ceux qui nous auraient trompés par des renseignements douteux, plus conformes sans doute à leur désir qu’à la réalité des choses.

Donc, messieurs, on nous affirme que