Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/183

Cette page a été validée par deux contributeurs.
165
GUY DE MAUPASSANT

jouissance, et la principale jouissance, c’est la femme et l’amour de la femme, jouissance qui se double par réflexion lorsqu’on décrit cet amour et qu’on le provoque chez les autres.

Tout cela serait pour le mieux, mais lorsqu’on examine de plus près ces jouissances, il s’en dégage des phénomènes complètement étrangers et opposés à cet amour et à cette beauté ; la femme est défigurée, on sait trop pourquoi, la grossesse l’enlaidit, elle accouche salement ; puis ce sont les enfants qu’on ne veut pas avoir ; puis viennent les trahisons, les cruautés, puis les souffrances morales, puis simplement la vieillesse et enfin la mort.

Et puis, somme toute, cette beauté-là est-elle réellement la beauté ? Puis, pourquoi tout cela ? Tout cela serait certes bon