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et plus j’éprouverai de désenchantements et de souffrances.

Et n’est-il pas plus probable que, n’étant pas venu au monde spontanément, mais d’après la volonté de celui qui m’y a envoyé, ma raison et mon désir d’aimer et d’être aimé ne m’ont été donnés que pour me guider dans l’accomplissement de cette volonté ?

Une fois cette μετάνοια accomplie dans la pensée de l’homme, la conception de la vie païenne et égoïste remplacée par la conception chrétienne, l’amour du prochain deviendrait plus naturel que ne le sont à présent la lutte et l’égoïsme. Et une fois l’amour du prochain devenu naturel à l’homme, les nouvelles conditions de la vie chrétienne se formeraient spontanément, tout comme, dans un liquide saturé de sel,