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femme ; il n’y a entre elles et moi aucun lien du sang ; ce sont mes enfants d’adoption.

— Tu n’es pas leur mère, et cependant tu as pour elles tant d’affection et de soins ?

— Comment ne les aimerais-je pas ? C’est mon sein qui les a nourries. J’avais un enfant aussi, Dieu me l’a repris ; mais ma tendresse n’était pas plus grande pour lui que pour celles-ci.

— Mais à qui étaient ces enfants ?