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mandées, qu’il est passé dans l’éternité, et que du précieux cuir, il fasse une paire de souliers à nu dont on chaussera les pieds du défunt ; tu pourras attendre et rapporter les souliers. Va et hâte-toi. »

Alors Michel rassembla les rognures de cuir, aplatit l’un sur l’autre les deux souliers de mort, après leur avoir donné un dernier coup du coin de son tablier ; puis faisant un paquet du tout, il le tendit au messager, qui partit en disant :

— Adieu ! braves gens ! Bien de la chance !