ensuite une époque où fut révélée aux hommes une conception plus haute, d’après laquelle l’homme vit pour la famille, pour la société, pour le pays, pour l’État ?
Pourquoi est-ce aux temps historiques que la conception chrétienne de la vie a été révélée aux hommes. Et pourquoi cette révélation a-t-elle été faite précisément à cet homme-là ou à ces hommes-là, à ce moment-là, dans ce pays-là et non dans un autre, dans telle forme et non dans une autre ? Essayer de répondre, et pour le faire invoquer les conditions historiques de l’époque, alléguer la vie, le caractère et les qualités particulières des gens qui les premiers se sont approprié cette conception de la vie et lui ont donné son expression, c’est essayer de répondre à celui qui demanderait pourquoi le soleil, à son lever, a éclairé tels ou tels objets plutôt que tels autres. Le soleil de la vérité, s’élevant de plus en plus haut au-dessus du monde, l’éclaire de plus en plus ; il se reflète dans tout ce qui est particulièrement propre à refléter ses rayons et dans tout ce qui se trouve tomber en premier lieu sous leur action lumineuse.
Les qualités qui rendent certaines personnes plus aptes que d’autres à refléter la vérité qui se lève ne sont pas des qualités actives de l’esprit, mais au contraire des qualités qui vont rarement avec un grand esprit, avec un esprit chercheur ; ce sont les qualités