pour me ramener à elle. Or, je n’ai jamais été l’objet d’une semblable démarche.
Il représente ce qu’en langage juridique on appelle une calomnie, car on y a volontairement déguisé la vérité sous des affirmations qui tendent à me nuire.
Enfin, il constitue une excitation à des sentiments et à des actes mauvais, car il a provoqué contre moi, comme il fallait s’y attendre, la colère et la haine de ceux dont l’intelligence est obscure et incapable de raisonnement. Quelques-uns m’ont écrit des lettres où leur fureur s’emporte jusqu’à me menacer de mort. « Te voilà maintenant voué à l’anathème, tu seras précipité, après la mort, dans les tourments éternels et tu crèveras comme un chien… Anathème sur toi, vieux démon… Sois maudit. » Ainsi me parle un de ces hommes. Un autre reproche au gouvernement de ne pas m’avoir encore enfermé dans un monastère et remplit sa lettre d’injures grossières. Un troisième écrit : « Si le gouvernement ne te fait pas