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Je n’eprouvais plus ce sentiment de pitié
pour mes semblables et de dégoût pour moi-même, que j’avais ressenti dans la maison de
Liapine. J’etais entièrement résolu à réaliser
mon projet de secourir les hommes que j’avais
rencontrés dans la maison de Rjanof. Chose
étrange ! — Il semble que faire du bien, donner
de l’argent aux nécessiteux, est une bonne
action qui doit procurer à chacun le contentement de soi-même. C’est pourtant tout le contraire qui se produisait. La charité provoquait
en moi un sentiment de malveillance et de
blâme à l’égard des hommes.
Un soir, pendant le premier recensement, il se passa la même scène qu’à la maison Liapine :