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en poche, mais je pouvais encore donner ma pelisse et tout ce que je possédais chez moi. Et cependant, je n’avais pas agi ainsi. C’est pourquoi je me sentais, je me sens et me sentirai toujours complice des crimes qui se commettent constamment. Il en sera ainsi tant que j’aurai une nourriture superflue, tandis que d’autres n’en ont pas, tant que j’aurai deux habits tandis que d’autres n’en ont pas.