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samovar, et, pour amadouer Iliitch, lui apportait dans une cruche un breuvage qu’elle appelait du thé.

Nikita ayant refusé de prêter son bonnet, il fallait raccommoder celui de Polikey, c’est-à-dire remettre en place la ouate qui pendait, et coudre le trou avec une aiguille de palefrenier.

Comme Anioutka, transie de froid, avait à peine la force de tenir Baraban, Akoulina alla prendre sa place.

Finalement Polikey, ayant mis sur lui tous les vêtements de la famille, en laissant seulement la camisole et les pantoufles, monta dans la charrette. Il se couvrit, arrangea le foin, s’installa dessus, ramena les guides, se serra davantage d’un air d’importance, et partit.

Son petit garçon, Michka, sortit sur le perron et lui demanda de le voiturer un moment.