Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/20

Cette page a été validée par deux contributeurs.

dvorovi, sur lequel donnaient les coins, séparés les uns des autres par des cloisons. De sorte qu’il n’y avait pas beaucoup de place, surtout dans le coin de Polikey, lequel se trouvait le dernier près de la porte.

Le lit conjugal, avec sa couverture piquée et ses oreillers de coton, un berceau avec un enfant, une table à trois pieds, sur laquelle on faisait la cuisine, on lavait, on rangeait les ustensiles de ménage : Polikey lui-même y travaillait.

Il était vétérinaire. De petits tonneaux, des habits, des poules, un veau remplissaient le coin avec eux sept, et l’on n’eût pu même s’y remuer, si le quatrième côté n’eût été représenté par le poêle, où se posaient les effets et les gens, et si, en outre, on n’eût pu sortir sur le perron. C’eût été peut-être chose difficile, car en octobre il fait froid, et ils n’avaient