rentra directement chez lui, suivant son habitude.
Il était déjà tard quand il pénétra dans l’isba. Sa « vieille » dormait. Son fils aîné avec ses petits-fils étaient endormis sur le poêle, et son second fils dans le cabinet noir.
Seule, la baba d’Iliouchka veillait encore. Vêtue d’une chemise sale, qui n’était pas celle des fêtes, les cheveux dénoués, elle était assise sur le banc et sanglotait. Elle ne se leva point pour aller ouvrir à son oncle : elle se borna à hurler et à se lamenter encore plus fort en le voyant entrer dans l’isba. — Au dire de la vieille, elle se lamentait admirablement, quoiqu’elle fût toute jeune et n’eût pas encore beaucoup de pratique.
La vieille se leva et servit le souper à son mari. Doutlov éloigna de la table la baba d’Iliouchka.