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montait la garde autour de la maison des dvorovi.

— Tiens, l’oncle Semen ! dit Efim joyeusement en s’approchant de lui (il se sentait mal à son aise, tout seul). Eh bien ! avez-vous mené les recrues, petit oncle ?

— Oui. Et toi, que fais·tu ?

— On m’a laissé ici pour garder Iliitch, le suicidé.

— Où est-il ?

— Là, dans le grenier. C’est là, dit-on, qu’il s’est pendu, répondit Efim en montrant du doigt, dans l’obscurité, le toit de la maison des dvorovi.

Doutlov regarda dans la direction de la main, et quoiqu’il n’eût rien vu, il fronça les sourcils, plissa son visage et hocha la tête.

— Le stanovoï est arrivé, m’a dit le cocher ; on va tantôt lever le corps, continua Efim…