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XIV


Une fois dehors, sur l’herbe fraîche, Doutlov marcha du côté de la route, vers le petit tilleul ; il ôte sa ceinture pour retirer sa bourse plus aisément, et y serra son argent. Ses lèvres remuaient, bien qu’aucun son n’en sortit, tandis qu’il refermait sa bourse et se receinturait. Puis il se signa, et s’en alla en zigzag par le sentier, comme ivre, tout entier aux pensées qui lui montaient au cerveau.

Il aperçut devant lui une silhouette de moujik qui venait de son côté. Il appela. C’était Efim qui, armé d’un grand bâton,