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disait la barinia impatientée, en s’adressant à Douniacha qui la peignait. Où donc est Polikey ? Pourquoi ne vient-il pas ?

Aksioutka vola de nouveau vers la maison des dvorovi, s’élança dans le vestibule, et demanda qu’Iliitch se rendit chez la barinia.

— Mais il y a longtemps qu’il y est allé ! répondit Akoulina, qui, après avoir lavé Machka, venait seulement d’asseoir dans l’auge son nourrisson Siomka, dont elle mouillait les petits cheveux rares, sans s’arrêter à ses cris.

L’enfant criait, faisait des grimaces, et tâchait de saisir quelque chose de ses mignonnes mains inconscientes. Akoulina soutenait, de l’une de ses grandes mains, son petit dos potelé, tout en fossettes, et de l’autre elle le lavait.

— Va voir s’il ne s’est pas endormi quelque part, fit-elle en jetant autour d’elle des regards d’inquiétude.