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tainement pas la dépense du Martel, et en route pour le Ciel. Quels mélanges ! Quels moyens ! Quels résultats !

Si nous avions fait le monde, le comte Tolstoï et moi, ou plutôt le comte Tolstoï ou moi, car c’est là chose qu’il faut faire tout seul, nous l’aurions fait autrement, ce n’est pas douteux, surtout si nous avions su alors ce que nous savons maintenant. Serait-il meilleur ? Serait-il pire ? On ne l’aurait vu qu’à l’usage. En attendant, nous l’avons trouvé tout fait, et il nous faut bien l’accepter tel quel, pour les autres, cela va sans dire, car le comte et moi sommes en mesure de le modifier en ce qui nous concerne, quand cela nous parait nécessaire. Nous n’en devons pas moins essayer de le modifier aussi en faveur de nos semblables qui, si l’on y regarde bien, sont finalement plus à plaindre qu’à blâmer.