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Je ne fume plus et je ne bois plus de vin. Mais je ne me crois pas devenu sage pour cela, car je ne suis ainsi tempérant que par raison de santé.

Ce serait vraiment dramatiser les choses que de penser, avec Tolstoï, que l’homme va d’instinct au tabac et à l’alcool, pour le besoin d’endormir sa conscience, devant le péché fatal. J’estime que le vice a plus de bêtise et de bonhomie. On boit sûrement pour le plaisir, on fume d’abord par ostentation, ensuite par habitude. Eh ! mon Dieu ! pourquoi ne pas laisser ce plaisir et cette habitude à ceux qui n’en souffrent pas ?

Émile Zola.