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que ce soit. Chacun est en mesure de voir et de considérer les résultats obtenus de chacune des deux parties dans l’histoire des nations et, suivant la nature de ces résultats, de tirer ses propres conclusions sur la question de savoir quel est le plus important de ces deux enseignements, ou, s’il m’est permis de parler ainsi, quel est le plus vrai des deux.

Si nous considérons à ce point de vue l’histoire du christianisme, nous sommes épouvantés par ce que nous y voyons. Du commencement à la fin, en allant jusqu’à l’époque présente, de quelque côté que nous tournions nos yeux, quel que soit le dogme que nous choisissions, depuis le tout premier, celui de la divinité du Christ, jusqu’au dernier, que ce soit même celui relatif à la manière dont les doigts doivent être joints en faisant le signe de la croix, ou que ce soit le dogme de l’Eucharistie avec ou sans vin, les résultats de tout le travail d’esprit dépensé