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VII


Tout alla bien et prospéra tant que les deux puissances, l’Église et l’État, furent en bon accord ; mais bientôt elles se brouilleront et finirent par s’injurier, par s’adresser réciproquement les épithètes de brigands et de voleurs, ce qu’ils étaient réellement. Sur ces entrefaites, le peuple commença à prêter attention à ces injures et cessa peu à peu de croire aux droits du Seigneur, aux réceptacles vivants du Saint-Esprit et apprit à désigner tous ces gens par les vrais noms dont ils s’appelaient mutuellement avec tant de liberté : brigands, fourbes et assassins.

Cette digression, relative aux brigands, ne touche pas le fond du sujet. Je ne l’ai faite que parce que ce sont ces brigands qui ont