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rapproche plutôt de la communion spirituelle et chez les autres de l’union physique. Les premiers ont incontestablement de bien plus grandes satisfactions.

L’auteur admettant que le même besoin sexuel peut aussi bien avoir pour résultat la communion spirituelle, — l’amour, — et l’union physique, — la reproduction, — et qu’il dépend de la volonté de s’en tenir à l’une ou à l’autre de ces manifestations, il conclut donc naturellement non seulement à la possibilité de l’abstinence, mais la considère encore comme la condition naturelle et nécessaire de l’hygiène sexuelle aussi bien dans le mariage qu’en dehors des liens matrimoniaux.

Et l’auteur corrobore sa théorie d’une grande quantité d’exemples et de données physiologiques sur le processus des rapports sexuels, leur action sur l’organisme et la possibilité de leur direction consciente sur