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sique, plus le désir est excité et moins il y a de satisfaction. Au contraire, plus on se rapproche de la communion morale, moins on provoque de nouveaux désirs et plus la satisfaction est complète. Plus on se rapproche de la première plus les forces vitales se détruisent, plus on se rapproche de la seconde, plus la disposition générale de l’esprit est calme, joyeuse et énergique.

L’union de l’homme et de la femme « en un seul corps » sous forme de mariage indissoluble est considérée par l’auteur comme la condition nécessaire du développement supérieur de l’homme. Pour lui, le mariage est donc une condition normale et désirable pour tous les adultes. Il considère qu’il peut ne pas consister uniquement en un rapprochement physique, mais qu’il peut être aussi une communion spirituelle.

Suivant le milieu, les circonstances et les tempéraments, pour les uns le mariage se