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cette responsabilité ne doit plus incomber à la femme. La femme, si souvent victime de l’égoïsme de l’homme, ne doit pas plus longtemps supporter seule le poids d’une faute commise avec un complice. Il suit de là que le devoir des célibataires qui ne veulent pas mener une vie infâme, est de garder vis-à-vis de toutes les femmes qu’ils rencontrent dans la société, la même réserve qu’ils observent à l’égard de leur mère et de leur sœur.

Il y aurait lieu d’adopter un genre de vie plus rationnel dont seraient exclus les excès de nourriture et d’alcool et dans laquelle on aurait recours au travail physique.

Par travail physique, je n’entends ni la gymnastique ni l’escrime, en un mot aucun de ces exercices qui sont en grand honneur aujourd’hui parce qu’ils constituent une distraction de bon ton. Je veux parler du véritable travail qui fatigue. Il est inutile de chercher des preuves pour démontrer que la