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sonnes condamnent la conduite des jeunes gens vis-à-vis des femmes, laquelle est incompatible avec la morale stricte, et que d’un autre côté elles les absolvent en mettant sur le compte de prétendus besoins physiques cette conduite immorale et dissolue. Partant de ce point de vue les parents aussi bien que les législateurs peuvent être accusés de fermer les yeux sur de semblables dérèglements et même de les encourager. Eh bien ! ils ont tort.

On ne peut admettre que le bien-être des uns exige le malheur des autres. Nous devons rejeter une doctrine aussi immorale dans son essence sans nous préoccuper des bases plus ou moins solides sur lesquelles la société l’a édifiée et de la protection qu’elle lui accorde.

Il faut absolument reconnaître que les hommes doivent être à juste titre considérés comme responsables de leurs actes et que