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rations de la conscience et l’action fussent, autant qu’à présent, en opposition évidente.

Il semble que de nos jours la race humaine soit attachée à quelque chose qui la retient, qui empêche ses progrès. Il semble qu’il existe quelque cause mystérieuse qui l’empêche d’atteindre la perfection à laquelle elle a le droit de prétendre par sa conscience. Une des raisons majeures de cet état de choses, est l’usage habituel, et si répandu, des boissons alcooliques et du tabac qui stupéfient le système nerveux.

La guérison de cette terrible maladie de l’humanité marquera une nouvelle ère dans l’existence de notre race ; elle ne peut d’ailleurs tarder à surgir. Le mal est déjà reconnu, même aujourd’hui, où la plupart des hommes se trouvent sous l’influence des poisons stimulants du cerveau et des narcotiques. La masse commence à ressentir les