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ruorussiou un roi I ` Les autres, au contraire, ne croyant pas à. la vie future, vivaient, je parle des meilleurs e d’entre eux, seulement pour les autres. Mais ils ignoraient et voulaient ignorer ce qu’il leur fallait pour eux-memes, au nom de quel · principe ils voulaient le bien des autres et en quoi ce bien consistait. i ` ll me semble que l’nn ne peut pas exister sans l’autre. L’homme ne peut pas faire son bonheur s’il agit pour lui seul, en dehors de ses semblables, comme l'ont fait les aseètes religieux. Il ne peut davantage faire du bien , a ses semblables, s’il ne sait pas ce qu’il faut ·à lui—meme et au nom de quel `prineipe il agit ainsi. comme l'ont fait et comme —le font les hommes d’État sans conviction. A J’aime d’un même amour les hommes de ces deux catégories, mais je hais leurs doc- trines de la même haine. La seule doctrine véritable est celle qui ordonne une activite constante, une existence répondant aux aspi- ‘ _. · 23.