Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/255

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE noumwn ses les préceptes du Christ ne sont pas réalisables, que l’bomme est tenu d’acquerir quelques -· biens pour lui et sa famille, ce qui lui serait impossible en pratiquant la doctrine cl1ré~· tienne, cette objection ne peut etre posée que par des hommes futiles et pervers. Le travail est donc la condition indispen- sable de la vie humaine; par lui on atteint le bonheur. Il est injuste de soustraire aux autres hommes le produit de leur labeur; au contraire, chacun doit apporter son travail pour le bien commun. Si les hommes se dis- putent entre eux la nouirituro, ils mourront tous de faim. Si d’autre part, les uns spolient _ les autres par violence, un grand nombre mourra de faim; c’est ce qui a lieu aujour- d’hui. Tout homme vit par la solidarité du travail humain. D’autres hommes l’ont nourri et élevé, l’ont préservé des dangers; d’autres encore le préservent et le nourrissent à. cette · 21.