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nr: nozvuuuu ' aie femme de "situation egalement moyenne de l’autre. Comparez leurs vies, et vous verrez, malgré les privations et le travail excessif supportés par le paysan, que les hommes et î les femmes se portent d’autant mieux qu’ils _ .se trouvent plus bas dans l’echello sociale, et sont d'autant plus malades qu’ils se trou- ° vent plus haut. Parmi eux, un homme bien É portant, non astreint lr. la périodique cure z d’et6,`est aussi exceptionnel que l‘est un ma· É lade dans le milieu ouvrier. Tous ees heureux E sans exception. ont commence par une dc-` pravation précoce, qui est devenue dans leur existence une condition naturelle. Tous sont r `chauves et dépourvus de dents a Page où î le paysan est dans toute sa force; Tous ‘ soullrent de maladies des nerfs, de l’estomac ' et d’autres organes survenues à la suite d’excès, d’ivrognerie, de débauches, de traitements médicaux. Ceux qui ne meurent · pas jeunes passent la moitie de leur vie 20