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LE uouuuun sie s sons, leurs peres et leurs frères, souvent leurs femmes et leurs enfants. Ils ont renoncé à tout et sont venus à la ville, tout cela pour ; acquérir ce que le meude croit nécessaire! ~ Tous en sont la, depuis l’ouvrier desfahriques, le cocher, la couturière, la prostituée, jus- qn’au commerçant enrichi, au fonctionnaire, = a leurs femmes a tous, ·- sans parler des É dizaines de mille malheureux qui ont tout perdu et qui vivent de restes et d’eau·de·vie dans les asiles de nuit! Parcourez cette foule, du pauvre au riche; cherchez celui qui se dit satisfait et croit posséder co que le monde tient pour néces- 2 saire; vous u’eu trouverez pas un entre É mille. Tous appliquent leurs efforts à. acquérir ce que le monde impose et dont l Pabsence pour ce monde constitue le malheur. Mais aussitot après Pacquisition du bien con- voité, le monde en présente un plus nécessaire et le labour de Sisyphe dure éternellement,