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tre rwnsms cnuuus i d`uutomu0, je truversais ou tramway le marché qui se tient pres dc lu tour de Sou- lchurev. Sur une étendue d’uu demi-lcilomètre, la voiture divisu une foule compacte qui se i rotormait derriere notre passage. Du mutiu uu soir, ces milliers d’hommes, lu plupart utlumés et vêtus de haillons, se bousculent dans lu boue, se disputent, se trompent et se hnïssent. (Pest lù. co qui se passe dans tous les marchés de Moscou et des autres villes. Ces hommes passeront leurs soirées dans les cabarets, et, le nuit, ils iront trouver leurs coins et leurs bouges. Le dimanche est leur meilleur jour. Le lundi ils recommenccnt î Pexistence maudite. - Rétlechissez à l’existenco de ees hommes, à lasituation qu’ils abandonnent et àeelle qu’ils choisissent. Considérez ii quel travail ils se livrent en vous verrez que ce sont des mar- tyrs! _ ` A · Tous ont quitté leurs champs, leurs mai-