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ses rwsnns cannes compagnon parait asser. naïf pour croire à la r réalité de ce récit. Mais un troisième compa- gnon se gratte ia nuque avec un air de méliance qui exclut toute illusion de respect pour le vieux menteur. Un autre tableau : Dans une chasse à courre, un renard est atteint par les chiens à deux pas de sa tanière. Un chien le saisit à la gorge, l‘autre par derrière, et ils le tirent de tous cotés. Le renard, la gueule ouverte, sut`- foque de souiïrance et de peur. Les chasseurs arrivent, jouissent de ce spectacle avec une joie cruelle. L'un accoürt vers l’animal en serrant le baton avec lequel il va Pachever. Un autre, très vieux, arrêtant son cheval, fixe d’un regard féroce, la victime expirante. D'autres chasseurs accourent de toutes parts. Le peintre a représente un des épisodes les plus ordinaires de la chasseà, courre, sans arrière·pensée. Mais le spectateur, non chas- seur, de cette scène repoussante, se demande