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LA uuasas les des lièvres, il saurait les insectes ovales avee l’lxerbe, le lièvre pourrait raisonner de meme, et les insectesà leur tour. Ce piètre sophisme ne vaudrait peut-etre pas la peine ¢l’etre rapporte. Mais, on ana- lysant les sophismes, on se souvient mal- gré soi de leur analogie avec les grandes phrases dont nous sommes habitués de cou- vrir les infamios les plus grandes de la vie moderne, et qui sont courantes dans la societé. Je me souviens de l’epoque où le danger couru par les chasseurs dans de grandes battues, acquicraiont à mes yeux une valeur particulière. Je ne romarquais pas à ce moment que les hommes s’arrangent tou- î jours de façon à courir beaucoup moins de dangers que les fauves, et de plus, qu’en ris- l quant pour leur amusement leur vie, les chasseurs, loin de diminuer leur culpabilité, Paugmentent encore. ll existe tant de moyens de servir son prochain au péril de sa vie que