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ses rausms causes bete ua m’ayant pas remarque et entendant derrière elle les cris des piqueurs, fuit la o foret pour s’élancer dans les champs ; com- ment, à ce moment, la balle de mon fusil le renverse et comment je l'achavai. Ce souvenir me faisait battre le cœur et je revivais avec délices les émotions de la journée. Je ressentaispune veritable voluptô on ; souvenir des souffrances de Panimal expirant. Mais, peu a peu, une sorte de gene m`onvaliit; puis, soudain je compris, par le cœur et non par la raison, que ce` meurtre était en lui-meme une action mauvaise et que pire que l’action meme était le plaisir qu’elle procurait, et pire encore était la mauvaise foi avec laquelle je cherchais ame justifier. Alors seulement la raison me montra Pinanité de l mon argumentation antérieure en faveur de la chasse. Je compris que le prétexte que je me donnais était vain, et que le loup pouvait dire avec la même justesse: qu’en mangeant