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wa imsisnis envers mots, qui servent si bien acaclier levéritable i ‘ caractère de manifestations barbares. Mais la raison est toujours prète a trouver quelque · justification a toute vileuie. (Pest ce qui m‘est arrivé lorsque le doute sur l’inuocence = de la chasse nfenvahit et que je ne voulais pas me refuser ce plaisir. Je rougis au · souvenir des justifications ingénieuses que _ j’invenlais à cette époque pour avoir le · droit moral de _me livrer a ma distraction ` favorite. E Je me souviens qu’une de cesjustifications e consistait à me dire que tout animal, rapace É . ou non, détruit les autres etres vivants. Le i loup mange les moutons et les lièvres, les ` lièvres avalent avec Pherbe une grande quan- ` tite d’iusectcs qui ont la même ardeur de vivre. Donc, en tuant à la chasse un seul `animal, je sauve par là même la vie des etres que cet animal aurait détruits en continuant à vivre. Satisfaitde ce prétexte, qui me `sem-