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Lagcuassu wa à leurs enfants sont autant d’aetes vils par eux-memes, indépendamment de la qualité de leurs victimes. Cependant, par une inconce- vable contradiction, tous ces actes vils et criminels sontaccom plis, sans scrupule, ouver- tement, àla chasse contre des etres inotl`ensit`s, par les memes hommes qui refuseraient de donner la main a celui qui agirait de la sorte envers Phomme. On dirait que les hommes ont tant de peine de ne pouvoir se nuire entre eux qu`ils s’en vont dans les champs et dans les fofets pour se venger de leur contrainte sur des etres vivants, et donner libre carrière à leurs penchants les plus bas. Éventrer, casser la tete contre un arbre, déchirer en morceaux, etc., sont les actes les plus ordinaires et meme les plus nécessaires de la chasse. Il est cependant tout naturel de s’apitoyer sur les souffrances des animaux. Pourquoi donc, à la chasse, les hommes, non seulement n’ont·ils pas pitié des animaux, 17