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mas iuauoeuus ne viaauu ne g de sang, fumait une cigarette. Je fus suivi d’un homme qui paraissait un soldat en retraite et qui apportait un petit mouton d’un jour, noir, avec une marque au cou, les jambes nouees, et le plaça sur une table comme sur un lit. Le soldat qui, visiblement, etait familier de l’en¢lroit, souhaita le bonjour et lia conversation au sujet d'un congé et demander au patron. Le jeune garçon a la É cigarette s’approcha, le couteau a la main, l’a|l`ùta sur le bout de la table et répondit qu'on avait congé les jours de fete. Le mou- ton vivant restait aussi immobile que le mort s gontlê, avec cette ditlérence qu’il agitait vive- I ment sa courte queue et que ses flancs se soulevaient plus rapidement que d’ordinaire. Le soldat, sans elïort, appuya la tète du jeune animal contre la table. Le jeune bou- ‘ cher, tout en continuant à. parler, prit de sa main gauche la tete du mouton et lui tranche . la gorge. `