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tu I•I..\Istt\s Clll'l€LS l bouchers avaient soin dese tenir à l’écart· Aussitôt que le bassin de métal fut rempli, le jeune garçon le mit sur sa tete et Pemporta a la fabrique d‘albumîne, pendant qu’un autre î ` enfant apportait un autre bassin qui com- mença de s'emplir a son tour; mais le bœuf É continuait à ruor désespérément. Des que le . sang cessa de couler, le boucher souleva la tete du bœuf et se mit à le dépouiller de sa î peau; l’animal se débattait toujours. La tete ` était mise à nu, devenue rouge avec des veines blanches, et prenait la position que lui · donnaient les bouchers. La peau pendait des deux cotés, le bœuf ne cessait de se debattre. 4 Un autre boucher saisit alors le bœuf par la jambe, la casse. et la lui trancha : sur le ventre et sur les autres jambes couraient encore des convulsions; puis on lui coupa les membres restants et on les jeta dans le tas où étaient les jambes des autres bœufs du même ^ propriétaire. Puis on trame l’anîmal abattu