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us ‘ I‘L.\lSl|tS uuurzas savoir s‘il est bon ou mauvais de tuer ces animaux était aussi loin d’eux que celle de la composition chimique du sang qui coulait sur î le sol. Ã Ou n’apercevait aucun boucher dans la cour; ils étaient tous au travail. Ce jour·là cent bœufs environ furent abattus. .]’entrai dans la salle d’abatage et je m`ar·- E relai près de la porte; je m’y arrctai d·`abord, parce qu’à l’intérieur on était très a l’etroit, à cause des animaux qu’on déplaçait et aussi · . parce que le sang gouttait d’en haut. écla- boussant tous les bouchers qui s’y trouvaient. Si j’étais entre, j`en eusse été couvert aussi. . Il y avait une bete qn’on décrochait, une autre qn’on glissait sur le rail, une troisième, un bœuf abattu, était couchée, les jambes blanches en l’air, etlle boucher enlevait sa ' peau. Par la porte opposée à celle où je·me trouvais, on faisait passer en même temps un grand bœuf rouge` et gras; deux hommes