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rouges, très grand, avec des voûtes et de hautes cheminées. Nous entrons par la porte cochère. À droite, une grande cour entourée d’une haie, environ un quart d’hectare ; c’est la place où deux jours par semaine on entasse le bétail vendu. A l’extrémité’de cette cour se trouve la cabane du concierge. À gauche

se trouvent deux hangars avec portes à ogivfes

le parquet est en asphalte formant dos d’une, et des appareils spéciaux sont installés pour suspendre l’animal tué.

Auprès de la cabane à droite étaient assis sur un banc six bouchers en tabliers maculés de sang, les manches également sanguinolentes retroussées sur leurs bras musclés. Leur travail est terminé depuis une demi heure, dr sorte que nous n’avons pu voir ce jour-là que le hangar vide. Malgré les portes ouvertes des deux cotés, on était pris à la gorge par une odeur fade de sang chaud ; ‘le

parquet était tout brun, luisant, et dans les