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continuellement des additions. Il aimait aussi les théâtres et les spectacles. Sa jeunesse lui procurait toujours des maîtresses, et, souvent, dans la société de ses amis, il s’abandonnait aux excès du boire et du manger. En un mot, sa vie se passait gaiement et doucement, — comme il lui semblait, car il ne pouvait pas en surveiller le cours. Elle se composait presque exclusivement d’amusements dont le nombre était tellement grand qu’il avait à peine le temps d’y penser.

Deux années s’écoulèrent ainsi et lui parurent délicieuses ; Julius s’imaginait que toute sa vie allait s’écouler aussi agréablement. Mais dans la nature des choses cela est absolument impossible, parce que dans une vie semblable à celle que menait Julius, il est indispensable d’augmenter et d’intensifier les amusements