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« Oh ! ce n’est pas que j’aie peur qu’on m’entende. Au contraire. Du reste, la demande que j’ai à vous faire n’est pas que le pardon soit accordé aux chrétiens qui ont été arrêtés et condamnés à mort ; ce que je désire de vous, c’est simplement que la permission leur soit donnée de faire une profession de foi publique. »

Pamphilius raconta alors comment les chrétiens qui avaient été privés de la liberté par les autorités, avaient communiqué la nouvelle de leur arrestation aux membres de la colonie, et comment Cyril, le doyen, au courant des relations amicales qui existaient entre Pamphilius et Julius, l’avait chargé de venir présenter la demande des chrétiens incarcérés.

Les prisonniers ne demandaient pas d’être