ples civilisés parmi lesquels nous vivons, et par lesquels nous sommes persécutés.
« Il a été souvent prétendu par vous et par vos amis, que c’est seulement grâce au respect qu’on porte à la propriété que l’on peut obtenir la nourriture et l’habillement nécessaires à la vie. Mais pensez bien à cela et décidez pour vous-mêmes.
« Par quoi ces nécessités sont-elles produites ? Par le travail de qui ces richesses dont vous êtes si fiers sont-elles gagnées ? Est-ce par ceux qui se reposent les bras croisés, commandant à leurs esclaves et à leurs domestiques de faire ceci et cela, d’aller ici et là, et qui seuls possèdent la propriété ? N’est-ce pas plutôt par ces pauvres travailleurs qui, pour gagner une croûte de pain, exécutent les ordres de leurs maîtres, pendant qu’eux-mêmes ils sont privés