de devant la porte, plus vous vous presserez contre la porte, moins il y aura d’espoir de salut. Faites place, vous trouverez une issue et vous serez sauvés. »
Que je sois seul, ou que nous soyons plusieurs à prêter l’oreille et à croire à ces paroles, cela est indifférent ; mais, du moment où j’ai entendu et cru, que puis-je faire si ce n’est de me retirer de la porte et d’appeler tout le monde, — de rendre tout le monde attentif à la voix du Sauveur ? Qu’on m’étouffe, qu’on me foule aux pieds, qu’on me tue, malgré tout, le salut pour moi est de faire la seule chose qui m’ouvre une issue. Et je ne puis pas ne pas la faire. Un sauveur doit être un sauveur, c’est-à-dire véritablement sauver. Et le salut de Jésus est vraiment le salut. Il paraît, il donne sa doctrine et l’humanité est sauvée.
Le cirque peut brûler en une heure et les hommes qui s’y trouvent n’auront peut-être pas le temps de se sauver. Mais le monde brûle déjà depuis dix-huit cents ans ; il brûle depuis que Jésus a dit : « J’ai fait descendre le feu sur le monde, » et comme je souffre jusqu’à ce qu’il s’enflamme — et il continuera à brûler — jusqu’à ce que l’humanité soit sauvée. Ce feu n’a-t-il pas embrasé le monde pour que les hommes aient la félicité du salut ?
Ayant compris cela, je compris et je crus que Jésus est non seulement le Messie, c’est-à-dire l’Oint, le Christ, mais qu’en vérité, il est le Sauveur du monde.
Je sais qu’il n’y a pas d’autre porte que Lui, ni pour moi, ni pour tous ceux qui se tourmentent avec moi dans cette vie. Je sais que, pour moi comme pour tous, il n’y a pas d’autre salut que l’accomplissement des commandements de Jésus, qui donnent à toute l’huma-