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ans, me conduisait au suicide, était des plus simples : elle est dans l’âme de tout homme, depuis l’enfant stupide jusqu’au plus sage vieillard ; sans elle, la vie est impossible, comme je l’ai éprouvé moi-même.
Voici en quoi elle consistait :
— Qu’est-ce qui sortira de ce que je fais aujourd’hui ? de ce que je ferai demain ? Qu’est-ce qui sortira de toute ma vie ?
On peut encore la formuler ainsi :
— Pourquoi dois-je vivre ? pourquoi dois-je faire quelque chose ?
Ou encore autrement :
-— Y a-t-il dans la vie un but qui ne se détruise pas par la mort inévitable qui m’attend ?