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Et voila que moi, homme heureux, je me cachais la corde pour ne pas me pendre à la solive, entre les armoires de la chambre, où chaque soir j’étais seul en me couchant, et je n’allai plus à la chasse avec mon fusil, pour ne pas être tenté par ce moyen trop facile de me défaire de la vie.

Je ne savais pas moi-même ce que je voulais : j’avais peur de la vie, je tendais à en sortir, et malgré cela j’espérais d’elle encore quelque chose.

Cela se passait dans un moment où toutes choses étaient pour moi ce qui peut être considéré comme le bonheur complet ; je n’avais pas encore cinquante ans ; j’avais une épouse, bonne, aimante et aimée ; de bons enfants,