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beau y penser, qu’il me serait impossible de les résoudre.

Avant de m’occuper de ma terre de Samara, de l’instruction de mon fils, de la rédaction d’un livre, il fallait que je susse pourquoi je le ferais.

Tant que je ne saurais pas pourquoi, je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas vivre.

Au milieu de mes pensées domestiques qui m’intéressaient beaucoup alors, tout à coup il me venait dans la tête la question :

— C’est bien, tu auras six mille deciatines dans le gouvernement de Samara, — trois cents têtes de chevaux… Et après ?