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chose, dans le désir d’instruire et de cacher que je ne savais rien, que je tombai malade, plutôt moralement que physiquement.

Alors j’abandonnai tout et je partis pour le désert, chez les Bashkirs, respirer l’air, boire le koumyss et vivre de la vie animale…

Quand je revins, je me mariai.

L’influence d’une vie de famille heureuse me détourna de toute recherche du sens général de la vie.

Toute ma vie en ce temps-là se concentra sur ma famille, sur ma femme, sur mes enfants.

Ainsi, par conséquence, grandit aussi le souci d’augmenter nos ressources pécuniaires.