Page:Tolstoï - Ma confession.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

avait vécu et encore moins pourquoi il mourait.

Aucune théorie ne put venir à l’aide ni à ses questions ni aux miennes pendant sa lente et cruelle agonie.

Mais ceci n’était que de rares occasions de doute.

En réalité je continuais à vivre, pratiquant seulement la foi dans le progrès.

— Tout se développe et je me développe ; mais pourquoi je me développe avec tous les autres, nous le verrons plus tard.

C’est ainsi que j’aurais dû alors formuler ma croyance.

Revenu de l’étranger, je m’établis à la campagne et voulus m’occuper des