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Je ne regarde pas.

Mais ne pas regarder est pire encore, puisque je pense à ce qui m’arrivera tout à l’heure quand j’aurai été arraché de la dernière lisière.

Et je sens que par suite de ma terreur je perds mon dernier appui et que je glisse lentement sur le dos toujours plus bas et plus bas.

Encore un moment et je serai précipité.

Et voilà qu’il me vient l’idée que cela ne peut pas être vrai.

C’est un rêve. Réveille-toi.

J’essaye de me réveiller et je ne le puis pas.

— Que faire, que faire ? me demandai-je en jetant un coup d’œil en haut.