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XII


La conscience que j’acquis de l’erreur dans laquelle était tombée ma raison m’aida à me délivrer de la tentation des méditations creuses. La conviction que la science de la vérité ne pouvait être trouvée que dans la vie m’avait porté à douter si ma manière de vivre était la bonne ; mais je fus sauvé parce que j’eus le temps de m’arracher à cette situation exclusive où je me trouvais,