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— Oui, le vieux. Que de fois votre tuteur l’a châtié devant toute la Skhodka !… Croyez-vous que cela lui faisait quelque chose ? Point du tout. Il se secouait et s’en allait comme s’il ne lui était rien arrivé… Et je dois vous dire que Davidka est un moujik assez intelligent, quoique timide. Il ne fume ni ne boit. Eh bien, il est pire qu’un ivrogne et n’est guère bon qu’à être porté comme soldat ou envoyé pour peupler quelque colonie… Il est bien de la race des boucs… Matriouchka, qui est aussi de cette famille, n’est pas moins coquin… Alors, vous n’avez pas besoin de moi, Votre Excellence ? demanda le gérant en voyant que le barine ne l’écoutait pas.

— Non, va-t-en, répondit le barine d’un air distrait. Et il se dirigea vers le logis de Davidka le blanc.

L’izba de Davidka se trouvait à l’extrémité